
Montréal — L’Office québécois de la langue française (OQLF) a lancé cette semaine une enquête d’urgence après avoir découvert que des milliers de Québécois remplissaient leurs casse-têtes préférés… avec des chiffres arabes.
« C’est inacceptable qu’on vende des livres de sudoku écrits dans une langue étrangère sans traduction appropriée, » a déclaré un porte-parole de l’OQLF, visiblement préoccupé. « Les citoyens devraient pouvoir remplir leur grille en toute sécurité linguistique avec des chiffres québécois, de 1 à 9. »
Une menace sous-estimée
Selon un rapport confidentiel (imprimé en Times New Roman, donc suspect), les chiffres arabes se sont infiltrés sournoisement dans les rayons des librairies depuis des décennies. « On croyait qu’ils étaient inoffensifs, mais en réalité, ils ont colonisé nos journaux, nos reçus, nos plaques d’immatriculation… et maintenant nos loisirs. »
Solutions proposées
L’OQLF envisage plusieurs mesures :
- Traduire les chiffres : remplacer le « 5 » par « cinq » dans toutes les grilles.
- Créer un sudoku 100 % francophone : 9 cases sur 9 remplies uniquement de « oui » et de « non ».
- Former une escouade de patrouilleurs pour vérifier les cahiers de sudoku dans les salons de coiffure.
Réactions mitigées
Certains citoyens trouvent la mesure excessive. « Je comprends l’importance de protéger le français, mais c’est juste des chiffres, tabarouette, » a dit un joueur de sudoku pris en flagrant délit avec un crayon HB.
De son côté, l’OQLF rappelle que « si on laisse passer les chiffres arabes, demain ce sera les emojis japonais et après-demain, qui sait… le Monopoly en anglais! ».