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Ah, le Québec ! Terre de grandeur, de fierté et… de hot-dogs gratuits ? Voilà bien une initiative qui ne manque pas d’épice, ou devrais-je dire, de moutarde. Le gouvernement québécois, toujours prompt à marier patriotisme et politiques pour le moins surprenantes, vient d’annoncer que tout consommateur achetant un produit local se verra gratifié d’un hot-dog. Oui, vous avez bien lu : un petit encas savoureux en guise de reconnaissance pour avoir soutenu l’économie locale.

D’un air nonchalant, nos dirigeants déclarent d’emblée : « Nous allons appauvrir les Québécois mais au moins ils pourront manger des hot-dogs gratis lors de leurs achats locaux. » Cette phrase, digne d’un slogan publicitaire raté, semble tout droit sortie d’un manuel d’auto-dérision gouvernementale. Il paraît que, face aux défis économiques, rien de tel qu’un hot-dog pour adoucir le coup. Après tout, qui pourrait protester contre l’idée de se nourrir gracieusement en échange d’un porte-monnaie un peu plus léger ?

Mais l’initiative ne s’arrête pas là. Dans une tournure digne d’un thriller politique, le gouvernement encourage également la délation de quiconque oserait acheter ou utiliser des produits américains. La consigne est claire : la solidarité nationale passe par la dénonciation. Et qui mieux que Mario Dumont, figure emblématique de la gauche québécoise, se voit offrir l’opportunité de basher ces soi-disant traîtres de la consommation moderne ? Il suffit d’écouter les directives pour ne pas être la cible de ses invectives.

L’ironie de la situation ne saurait être plus parfaite : d’un côté, on nous offre un hot-dog, symbole de réconfort dans un monde en déclin économique, et de l’autre, on nous pousse à surveiller nos voisins pour s’assurer qu’ils respectent scrupuleusement les lois de la patrie. Est-ce là la recette d’une société unie et solidaire, ou bien la manifestation d’un État à la dérive, où la gourmandise se mêle à la paranoïa ?

En somme, cette nouvelle politique, à la fois nourrissante et délétère, nous rappelle que la politique peut parfois ressembler à un spectacle burlesque, où les enjeux sérieux se parent de costumes de clown. Le Québec, ce grand théâtre de la vie, offre ainsi à ses citoyens un divertissement savoureux : un hot-dog en guise de trophée pour ceux qui s’aventurent à consommer local, et l’assurance que, derrière chaque bouchée, se cache une leçon de patriotisme – et de délation. Vive le Québec, et bon appétit !

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