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Dans un incident qui marquera sans doute les annales de l’absurde urbain, Ginette, éco-queer non-binaire et fervente supportrice de l’Ukraine, a été arrêtée dans un Super C du Plateau-Mont-Royal pour avoir prétendument effectué un salut nazi dans l’allée des conserves. Ce geste, selon elle, n’était qu’une tentative maladroite d’atteindre une boîte de soupe de tomate placée trop haut sur l’étagère.

L’événement a suscité une onde de choc parmi les shoppers éthiques et les chasseurs d’aubaines, remettant en question les normes de placement des produits dans nos épiceries locales. Suite à cet incident, un mouvement spontané s’est formé, militant pour que tous les produits soient désormais placés à une hauteur ne dépassant pas la taille humaine, afin d’éviter toute confusion gestuelle future.

Le porte-parole de Super C, visiblement embarrassé par cette affaire, a tenu à rassurer le public : « Aucun geste pouvant être interprété comme une allusion à l’extrême droite ne sera toléré dans nos magasins. » Cependant, il semble que le problème ne réside pas tant dans les idéologies politiques que dans l’ergonomie déficiente des agencements de produits.

Les témoins de la scène, encore sous le choc, n’ont pas manqué d’exprimer leur stupeur. « Je ne savais pas qu’on pouvait être arrêté pour avoir essayé d’attraper une soupe, » commente une cliente habituée, avant d’ajouter : « Peut-être qu’à l’avenir, je m’abstiendrai de tendre le bras en public, sait-on jamais. »

Cette affaire soulève une question cruciale : nos supermarchés sont-ils devenus des zones à risque où le moindre geste est scruté et potentiellement criminalisé? La réponse semble être un retentissant « oui », si l’on en croit les nouvelles directives de placement des produits à hauteur de taille.

Dans un élan de prévention, certains consommateurs proposent même d’adopter des méthodes alternatives de shopping, comme l’utilisation de pinces préhensiles ou le recours à des drones de supermarché pour récupérer les produits en hauteur, garantissant ainsi que personne ne soit tenté de lever inopportunément les bras.

Ironiquement, cette affaire pourrait bien faire de Ginette une martyre involontaire de la cause éco-queer, catapultée malgré elle au rang de symbole de la lutte contre les malentendus gestuels en public. Pendant ce temps, le reste du Québec, mi-amusé mi-perplexe, se demande si l’heure n’est pas venue de reconsidérer la signalétique dans les allées des supermarchés.

Tout bien considéré, peut-être que cet incident nous rappellera à tous une règle d’or souvent oubliée : en matière de soupe et de salut, mieux vaut garder les mains en poche et utiliser un tabouret.

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